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En attendant Gordon

avril 14, 2009

Hier, alors que j’étais en plein Six Degrees of Separation musical, l’évidence m’apparut soudain : je devais revisiter les oeuvres de Gordon Matthew Thomas Summer, aka Sting. Je dis ça pas pour faire mon Philippe Manoeuvre – malgré mes Way Farer Original – mais pour éviter toute confusion avec le catcheur du même pseudo, rapport à mes fidèles lectrices inconditionnelles du genre, Eve G. et L’Armadio del Delitto.

Viens là si t'es un Sting

Viens là si t'es un Sting

Mon Six Degrees m’avait menée de Pink Floyd à Kate Bush, via David Gilmour. De Kate Bush à Peter Gabriel, via le sublime duo Don’t Give Up sur So, un de mes albums-cultes. De Peter Gabriel à Sting, via Manu Katché, leur batteur commun à la fin des 80’s.

Viens là si t'es une Kate

Viens là si t'es une Kate

Et chez l’ancien leader de The Police, ce sont justement les premières années solo qui m’intéressent ici. J’étais petiote quand le groupe splita en 1984 : Les Enfants du Rock ou Platine 45 surdiffusaient le clip de Every Breath You Take en martelant que c’était la der des der. On venait à peine de faire connaissance, Gordon et moi, que déjà il se barrait. Si petiote, encore fragile, je ne méritais pas de souffrir. Et je regardais ce clip, secouant la tête sans comprendre, cognant mes petits poings rageurs contre le canapé, le coeur bourrelé de larmes. Bien plus que la chanson, c’est cette vidéo de l’archange Gordon qui incrusta la peine et le dépit dans mon jeune cerveau mou : sa contrebasse, sa ride du lion et son cheveu blond un peu filasse, à jamais nimbés dans du noir & blanc qui fait toujours classe.

Car musicalement, Every Breath… est vite devenu l’archétype du morceau usé jusqu’à la corde, écouté jusqu’à la lie. Comme Roxaaaaaanne d’ailleurs, que je ne supporte plus, tant je l’ai entendue massacrée reprise à la TV ou dans des bals populaires. Avec à chaque fois, l’air pénétré et douloureux de celui qui se sent investi du poids de la légende pop-rock. D’un pénible… Alors non, Roxanne, te sens vraiment pas obligée d’allumer la loupiote rouge, merci bien.

Bref. Nous quitter comme ça, Stewart (Copeland), Andy (Summers) et moi, c’était pendable. Alors, j’ai décidé de bouder. J’ai boudé pendant jusqu’en 1987. On s’est réconciliés avec … Nothing Like the Sun. Ce fut le grand amour sur The Soul Cages (1991), conte onirique à la mémoire du père défunt, dont j’aimais l’atmosphère à la fois bercée et tourmentée par les océans. Pour se fâcher encore et définitivement dans les mid-90’s, quand il a commencé sa période « Duos Prestige » à la Pavarotti & friends et se la péter sur ses performances sexuelles avec Trudie, décuplées grâce au yoga tantrique, soi-disant. En même temps, quand je regarde le corps de Gordon à la pratique avant un concert, j’ai bien envie de le croire hein. Mate un peu la souplesse du gars.

Dans mon histoire avec Gordon, manquaient donc The Dream of  the Blue Turtle (1985) et le double live Bring on the Night (1986). Je commençais chronologiquement, par le premier disque, et docilement, par le premier titre de sa track-list. Et dès les premières mesures, une seule joie ! Celle de la chanson retrouvée ! Celle dont tu avais oublié jusqu’à la simple existence ! Oui !
Si tu aimes quelqu’un / Libre libre / Laisse-le libre ! 

J’aime tout : le groove imparable, les musiciens surdoués, la ligne de basse doum doum dam dam dadoudam, la clarté du saxo, les effets spéciaux de la vidéo qui servent à rien – car incruster un groupe sur un fond de bibliothèque, ça sert à quoi, dis ? – les choristes si sexy que ça me donne des envies de spencer-bermuda immaculés, la veste improbable de Gordon, le bonheur de faire de la musique ensemble, blancs et noirs, le funk et le rythme des uns, le sens mélodique des autres, l’énergie contagieuse qui s’en dégage. Et voici donc Sting comme je le préfère, jazzy, funky et leader de groupe. Comme je l’avais presque oublié, à force de collaborations tordues comme la position du lotus. Le Sting de If You Love Somebody, et le même en version live sur 8 minutes de Bring On The Night proprement hallucinantes.

Pour la petite histoire, on trouve aussi sur The Dream Of… le gentil reggae Love is The Seventh Wave qui se termine par un clin d’oeil ironique à Every Breath You Take. Tends donc l’oreille, ça donne ça :

Every breath you take / Every move you make
(jusqu’ici, tout va bien…)
Every cake you bake / Every leg you break
(mouarf, humour anglais)

Reviens Gordon. Allez quoi. Je te pardonne Pavarotti, Trudie, et tous tes potes yogis. Je t’aime et libre libre, je te laisserai libre, promis.

34 commentaires leave one →
  1. avril 14, 2009 10:59

    Ah ben bravo ils vont penser quoi les gens? Qu’Eve G et moi on a des blogs de catch?

    Sinon jolis clips, surtout l’avant dernier: il est trop coool!

  2. avril 15, 2009 5:21

    L’armadio del delitto, rassure-toi, je ne m’étais pas dit ça en découvrant ton blog :))

    Bonnie, ça m’a l’air de plein de musique que je ne connais pas tout ça (enfin si, je ne vis pas sur une autre planète, je sais qui est Sting, hé, ho. C’est juste que dans les 80s j’étais trop petite ou pas encore bercée de rock). Je vais tenter de combler cette lacune culturelle, merci pour les pistes…

  3. Bulles d'infos permalink
    avril 15, 2009 6:52

    Ahah exceptionnelle cette vidéo de yoga pré-concert.
    Moi je crois que je suis définitivement fâchée avec Sting depuis un concert récent au SdF où on aurait dit que le groupe Police avait tranquillement installé un CD dans la sono du stade pour pouvoir continuer à se faire la gueule tranquillou sur scène. C’était quand même la première fois de ma vie que je partais d’un concert avant la fin (avant Every breath même…).
    Bon et la fois d’avant où je l’avais vu, c’était au début des années 90 et là il avait quand même fait monter Elton John sur scène !!!! Elton John !!! N’importe quoi !

  4. avril 15, 2009 7:00

    Sting ! Tu parles si ça me parle ! Mon premier amour de jeunesse… Et oui, très tôt initiée par mon cousin de 13 ans mon aîné qui écoutait en boucle THE Police. Roxanne (que j’égratigne moi aussi toujours avec beaucoup de plaisir), Every Breath You Take, Message in a Bottle, Don’t Stand so Close to Me et ma préférée de chez préfère : Walking on the Moon. Paroles et mélodie simples, un p’tit côté reggae assumé par un joli garçon au regard bleu acier et aux mâchoires carrées. Tout ce que j’aime quoi ! Après cela Sting il a vieilli d’un coup, tellement il était vieux qu’il était devenu LA référence des textes à étudier en cours d’anglais : Englishman in New York, If The Russians Love Their Children too… Que du bon, du classieux, du pontif… Quel ennui !
    Merci de m’avoir rappelée que le grain de folie du Monsieur n’était jamais bien loin.
    Et surtout merci d’avoir repris la plume.

  5. Bulles d'infos permalink
    avril 15, 2009 7:57

    Il me semble que nous n’avons pas évoqué la période médiévale de Sting où, tel un troubadour, il reprenait des airs du 17e siècle.
    Entre ça et les textes des cours d’anglais, on avait effectivement oublié qu’il pouvait être fou-fou.

  6. avril 15, 2009 8:09

    @ L’Armadio : en même temps, un blog spécial catch, ça serait qqchose ! A propos des vidéos, c’est vraiment réécouter If You Love Somebody qui m’a donné envie d’écrire sur le sujet. J’aimais tellement cette chanson. Et je l’avais JUSTE oubliée !

    @ Brown Sugar : Merci. J’ai hésité à taguer le post dans rock car finalement, ça n’en est pas vraiment… Mais ça me ramène à une période qui me touche : 85-90, les concerts de charité Mandela, Amnesty ou Live Aid, la world music (merci Peter G.), les productions très léchées, très sophistiquées, effet surround quoi. Cette impression qu’on voulait amortir à fond nos toutes nouvelles platines CD (cf justement Money for Nothing, duo Sting Dire Straits, qui était de mémoire en contrat avec les platines Philips)… Ce sont les années où j’ai commencé à m’acheter des disques seule. Hum. Philippe Manoeuvre, sors de ce corps.

    @ Bulles : ouais, je sais : le SDF était calamiteux. On y avait pê mis trop d’espoirs, je sais pas. Mais je suis quand même tombée sur qq’un qui a vu le même concert que nous et qui a justement adoré le côté expérimentation free style. Bon. Moi je suis passée à côté. Pour Elton, voilà bien l’exemple-type de ces duos qui m’ont saoulée : moi et Elton, moi et Eric Clapton, moi et Cheb Mami, moi et Sofia Essaidi…

    @ La Mère Minos : Merci à toi ;-)
    Exactement, Sting est devenu casse-pieds et pontifiant. Quand je pense qu’il a 58 ans… Ma soeur m’avait offert le 45T de Russians, me souviens de comme il était beau sur la couv’. C’est drôle de repenser qu’on a connu la guerre froide, en fait. Dans mes recherches, j’ai bien aimé revoir aussi le clip de De doo doo De da da où il est très mimi avec son sweat découpé Flashdance et son petit chapeau. Et bon, je réécoutais The Soul Cages dans la voiture, et j’avais tellement les poils sur The Wild Wild Sea que j’ai failli me prendre une bagnole.

  7. avril 15, 2009 11:03

    Je m’en vais 10 jours mais quand je reviens chez Bonnie c’est toujours bon … alors attention au yoya tantrique, j’ai appris qu’on égorgeait des coqs noirs, dans le tantrisme!!

  8. avril 15, 2009 11:07

    « Et je regardais ce clip, secouant la tête sans comprendre, cognant mes petits poings rageurs contre le canapé, le coeur bourrelé de larmes »
    Mouhaha ! trop drôle!
    Moi Sting je connais juste par mon papa qui était fan (plus maintenant apparemment)
    J’ai toujours détesté Roxane et la seule version que j’entends quand j’essaie de chanter Every breath dans ma tête c’est l’horrible version de Pouf Daddy et ses choristes catastrophiques…
    Autant dire que tu refais entièrement ma culture là! Merci Merci!
    Bon pour les vidéos j’attendrais d’être chez moi parce qu’elles sont bloquées là où je suis mais j’ai hâte de voir le yoga pré-concert…

  9. avril 15, 2009 11:11

    Eve G. qui dit que son papa était fan de Police… aïe, j’ai mal !
    Elle se voit beaucoup ma ride du lion ?

  10. Bulles d'infos permalink
    avril 15, 2009 11:12

    Ah ben c’est gagné merci Eve.G ! « Moi Sting je connais juste par mon papa qui était fan » je me sens vieille là, je crois que je vais aller me faire botoxer illico.
    Sinon j’avoue oui j’avoue que moi je l’aimais bien la version de Pouf Daddy… ouhouh

  11. avril 15, 2009 1:48

    Mais c’est bon on a le même âge je vous signale! Raaa les vieilles…
    Il était fan, ça veut pas dire qu’il avait 20 ans non plus !

  12. avril 15, 2009 3:34

    Eve, je ne t’en veux plus depuis que j’ai revu le clip d’Every Breath You Take. Le lustre, le clair obscur, le brushing de Sting : so trendy (de 2008, mais trendy quand même). Comme quoi, c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures.
    Je ne regrette plus d’être un vieux pot.

  13. avril 15, 2009 4:26

    @ Bombay : Welcome back ;-) Sais pas si le yoga de Sting est vraiment tantrique, en fait, je voulais faire du bon mot comme d’hab…. Pourquoi on leur fait ça, aux coqs ? ça a un rapport avec le degré de performance au plumard (coq, plumes, plumard… hahaha) ?

    @ Eve : bravo pour cette bombe « Mon père était fan de Sting »
    Tu le savais hein, les ravages que ça allait faire, tu le savais !!!!!!! Rapport à Puff Pouf P. Daddy Diddy, je n’aime pas. Mais par contre, le sample de Kashmir de Led Zep (Jimmy Page à la guitare cautionne l’ensemble) sur Come With Me (BO de Godzilla, je crois), j’aime bien.

    @ La mère Minos : ouais, c’est vrai le lustre : trop ambiance gypsy baroque Valérie Damidot !!!

    @ Bulles : ce qui est dingue, c’est que je ne pensais pas pour autant exhumer une antiquité en écrivant. Ecrire sur Led Zep ou Fleetwood Mac, ok. Mais Sting, dans ma tête, c’était relativement frais. Et en fait, pas du tout. Faut qu’on s’y fasse : Sting va avoir 58 ans et on a connu la guerre froide.

  14. Bulles d'infos permalink
    avril 15, 2009 4:36

    Bonnie m’a tué !

    Bon sinon j’aimerais bien un billet sur Fleetwood Mac sans te commander !

  15. Bulles d'infos permalink
    avril 15, 2009 4:37

    Ou Bonnie m’a tuer non ?

  16. avril 15, 2009 5:57

    Bonnie t’a tuer, oui, selon la jurisprudence Marchal.
    Enfin, je veux pas avoir l’air de fayoter, mais c’est Eve qui nous a tuer.
    Moi, mon père est fan de Frédéric François, Claude Barzotti et Roberto Alagna. Un jour, il m’a dit qu’il aimait bien Europe (The Final Countdown, tatata-taaaaa, tatata-tata) et c’est comme s’il me disait qu’il devenait punk.
    Pour Fleetwood, j’y viendrai mais laisse- moi alterner parce qu’à force, je vais finir vraiment par ressembler à Philippe Manoeuvre.

  17. avril 15, 2009 6:51

    Ah mais nan je voulais pas dire qu vous êtes vieilles! Moi j’ai connu Sting sur le tard, j’ai écouté Super Loustic la radion fantastique jussqu’à 12 ans et j’avais pas la télé. C’est pour ça mais c’est mon père qui n’est pas si vieux c’est tout… Il était fan des Beatles aussi donc comme quoi il est quand même un peu vieux. Et pas vous.
    Bon ok je me tais.
    pfffff.

    Et sinon je suis trop fière je connais Fleetwood Mac! Surtout Big love sinon le reste ça m’inspirait pas trop. J’ai connu via le film avec Orlando Bloom : ElisabethTown. Je sais pas si vous l’avez vu mais la BO est tout simplement extraordinaire.

    Nan parce que c’est un blog super pointu ici avec des gens cultivés alors pour une fois que je connais

  18. avril 15, 2009 7:02

    Big Love, la chanson avec des petits cris orgasmiques, han-han / han-han, j’aime beaucoup aussi, chanté par le guitariste Lindsay Buckingham dont j’adore les cheveux. ;-)
    Je connais pas Fleetwood de A à Z, mais le Greatest Hits que j’ai acheté en 3ème (!!) m’a été d’une grande utilité. Je ne déflore pas le sujet, car entre les boucles de Lindsay, ses yeux maquillés au khol, les jupes qui tournent de Stevie et ses coupes de cheveux Bonnie Tyler-like, y a de quoi faire.
    Connais pas ce film du tout, tiens.
    Mais j’aime comme tu parles de ce bloug si pointu, et un tantinet fallacieux, car capable de parler de catch et yoga dans le seul but de se rincer l’oeil sur le corps presque nu de Gordon. ;-)

  19. avril 16, 2009 7:28

    Tout à fait fallacieux ce blog effectivement! chafouin parfois, mais avec toujours des perles de Culture qu’on découvre avec ravissement, nous les jeunes, parce qu’on connait que Naruto et Zac Efron.
    D’ailleurs hier j’ai relu ton blog depuis le début, et j’en ai appris des choses! J’ai fait une liste de questions à te poser parce que parfois, tu parles d’un temps que les jeunes comme moi ben ils peuvent pas connaitre parce qu’on est pas nés à l’époque de Magnum nous. :)

  20. avril 16, 2009 8:12

    C’est qui Naruto ??? (sans déconner)
    Aboule ta liste, qu’on rigole (jaune)

  21. avril 16, 2009 8:46

    Mouhahaha

  22. Bulles d'infos permalink
    avril 16, 2009 9:43

    c’est vrai c’est qui Naruto ?

  23. avril 16, 2009 10:15

    Tiens, c’est vrai ça, je n’osais pas le demander. C’est qui Naruto ?
    Allez Eve, fais nous part de ta culture de djeun’s !

  24. avril 16, 2009 11:09

    rrrooh mais vous avez pas le câble?
    C’est un dessin animé japonais à la con quoi!
    Je suis sûre que vous le faites exprès !

    (ou alors je regarde trop la télé depuis que je l’ai)

  25. avril 16, 2009 11:39

    Je croyais que c’était le mari de Lady Gaga.

  26. avril 16, 2009 3:00

    Police .. mon tout premier vinyle que j’ai gardé comme une relique ! Sauf que je n’ai plus de platine..
    Quand à Sting, je crois que je l’ai définitivement abandonné au début de ce millénaire , j’ai aujourd’hui l’impression de voir un papy du rock ..un peu decevant..

  27. avril 16, 2009 3:54

    Salut Isa, j’ai aussi le souvenir de la pochette de Ghost in the machine (c’était celui de ma grande soeur), les têtes des 3 membres en bâtons LCD me fascinaient…

  28. avril 16, 2009 9:51

    « I don’t drink coffee I take tea my dear… » ça vous forge des goûts so smart ces chansons-là – et quand on a 14 ans rien de tel pour apprendre l’anglais !

  29. avril 16, 2009 9:52

    PS c’est vrai tiens ça fait un bail que j’attends le Fleetwood Mac… Guess you « go your own way » ;))

  30. avril 17, 2009 8:33

    Le mari de Lady Gaga
    Mouhaha! t’es trop drôle!

  31. avril 17, 2009 10:05

    Tu rigoles, cherche sur Google et tu verras le nombre de blougs de catch qu’il y a. Evite de cliquer dessus après parce qu’il sont tous moches. Pas sur que leurs auteurs aient fait des études d’arts plastiques.

  32. avril 17, 2009 10:13

    @ Le poulpe : ouais, ouais, je vais m’occuper des cheveux de Lindsay et des jupes qui tournent de Stevie dans pas longtemps, c’est promis ;-)

    @ L’armadio : ouais, je voulais dire bloug de filles fashion catch… ça doit être plus rare déjà. Tu me donnes envie de cliquer dessus, maintenant, c’est malin…

  33. avril 21, 2009 8:06

    J’étais partie pour faire ma maligne comme quoi je les avais vus en concert l’an dernier pendant la tournée de réunion, et puis j’ai tout lu les commentaires, me suis marrée comme une baleine, donc maintenant il y plus le temps de faire mon intéressante, juste rigoler.
    Et d’ailleurs oui, Naruto c’est super nul.

  34. avril 21, 2009 8:09

    Salut Baraginie, alors toi aussi t’es partie avant la fin ? ;-)

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